
Alundi est une application conviviale qui facilite la communication interne dans les entreprises. Depuis un an et demi, l’entreprise se concentre sur le secteur des titres-services. Une intégration avec CheQpoint, notre solution pour le secteur des titres-services, était donc inscrite dans les astres. Grâce à elle, la communication entre les consultants, les aide-ménagères et les clients a largement gagné en efficacité.
Nous avons demandé à son fondateur, Lieven Bogaert, comment cet outil a vu le jour et en quoi il est utile à la communication interne.
Allons droit au but, quelle est la mission d’Alundi ?
Alundi est une application de communication interne destinée aux entreprises qui emploient de nombreux ouvriers connaissant actuellement un certain éloignement. Il peut s’agir d’un éloignement de temps (équipes), physique (déplacements, différents sites) ou linguistique.
Comment a germé l’idée ?
Il faut pour cela remonter à 2016-2017. Bob Van Cauwenberghe, le cofondateur d’Alundi, travaillait alors comme spécialiste du marketing pour un fabricant espagnol d’aluminium. Son PDG de l’époque a exprimé la nécessité de trouver un moyen de communiquer facilement avec tous les collaborateurs (et donc aussi ceux travaillant la nuit dans les trois usines).
Bob a donc sondé le marché, mais n’a pas trouvé d’emblée la solution numérique adéquate. Au fil des années, Bob et moi avons souvent eu l’occasion de collaborer lorsqu’il avait à traiter un dossier numérique plus complexe, c’est donc tout naturellement que s’est posée la question de savoir ce que je penserais d’un développement et d’une commercialisation en commun.
Cela semble plus facile à dire qu’à faire…
Oui, effectivement, nous pensions alors que tout se déroulerait un peu plus facilement et rapidement. Heureusement, à l’époque, nous étions loin d’imaginer ce qui nous attendait.
Alundi est ce que l’on pourrait appeler une startup atypique. Pour ce type de problématique, il n’est pas possible d’élaborer rapidement des fonctionnalités de base, puis de les développer progressivement, au fur et à mesure des retours d’information. C’est pourquoi, les premières années, nous avons consenti des investissements importants pour amener le produit à un certain niveau. Un système de panneaux d’affichage de type Facebook et un système de chat. Et ce, avant même notre entrée effective sur le marché.
La recherche de clients n’avait donc pas encore commencé ?
C’est un peu cela, en effet. Mais nous avions tout de même ce fabricant espagnol d’aluminium avec lequel tout a commencé. C’est chez lui qu’a été lancée la première version, en juin 2018. Et un an plus tard, nous étions opérationnels au sein de l’entreprise de construction Mathieu Gijbels. Six mois plus tard, l’épidémie de coronavirus commençait.
Comme ce fut le cas pour tout le monde, le coronavirus a sans doute eu un impact important sur vous ?
Le coronavirus nous a certes également contrariés dans une certaine mesure, mais il nous a aussi aidés. Étant donné la pandémie, les décisions et les nouveaux projets ont été reportés ; et dans notre groupe cible, de nombreuses entreprises ou services ont également été fermés pour une période prolongée.
Mais c’est aussi grâce à la pandémie que les problèmes sont apparus plus clairement dans de nombreuses entreprises. Il suffit de penser aux entreprises qui souhaitaient alors informer leurs collaborateurs (qui n’étaient pas connectés numériquement à l’entreprise, c’est-à-dire sans messagerie électronique, sans Teams, etc.) au sujet de la manière dont ils pouvaient reprendre le travail, des conditions applicables ou de l’envoi des certificats ou documents requis.
Autant de choses qui ne sont pas évidentes sans un outil comme Alundi qui permet de communiquer facilement avec les collaborateurs. Sans parler de la difficulté supplémentaire lorsque vos collaborateurs ne sont pas des locuteurs natifs.
Et donc les choses sont devenues plus simples après la pandémie, mais aussi grâce à la pandémie ?
Oui et non. La nécessité d’un outil tel que le nôtre est certes devenue plus évidente, mais d’un autre côté, il est également clairement apparu qu’il n’est pas toujours facile de vendre un outil principalement axé sur ce que l’on appelle la « communication douce ».
Dans un premier temps, nous nous sommes concentrés sur les communications non critiques pour les processus. Des messages émanant des RH ou de l’entreprise, mais pratiquement pas de communication revêtant une importance opérationnelle. Cela permet effectivement de bénéficier d’un plus grand engagement des collaborateurs envers l’entreprise, mais il n’y a pas toujours de R.O.I à proprement parler. Or, c’est un thème pour le moins récurrent lorsqu’il s’agit de dégager des budgets.
Puis reste encore à convaincre les collaborateurs eux-mêmes…
Tout à fait. Si l’application n’est pas nécessaire à l’accomplissement du travail quotidien, l’entreprise doit se poser la question de savoir où se situe la plus-value pour le collaborateur. Vous avez beau disposer d’un canal pour la transmission d’informations, si le collaborateur n’installe pas l’application, il ne vous sera pas d’une grande utilité.
C’est pourquoi nous veillons à déterminer, et ce pour chaque client, ce qu’il est possible de mettre en place pour rendre l’application attrayante pour son personnel. Il peut s’agir de choses très simples, comme permettre les demandes de congés via l’application ou transmettre les fiches de paie. Mais même cela n’est souvent pas suffisant.
Comment abordez-vous dès lors cette problématique ?
Alors qu’auparavant nous nous concentrions principalement sur cette communication ponctuelle, nous avons commencé, ces dernières années, à nous concentrer davantage sur les intégrations opérationnelles. Il est beaucoup plus simple de faire installer l’application quand le collaborateur a également besoin de celle-ci pour effectuer son travail, par exemple en transmettant son emploi du temps quotidien ou en cochant des activités. Une fois que l’application est active, il est alors possible de tirer profit du pouvoir de la communication douce pour toutes les autres communications.
C’est pourquoi nous nous concentrons sur le secteur des titres-services depuis un an et demi.
Quel problème solutionnez-vous pour le secteur des titres-services ?
Ce secteur est, en soi, très proche de notre profil de client idéal. Ces entreprises travaillent avec des personnes qui se déplacent tous les jours, qui ont des horaires variables et qui, une nouvelle fois, parlent souvent une autre langue. C’est là que notre collaboration avec Prato montre toute sa valeur ajoutée : là où Prato se charge de l’ensemble de la planification, de l’administration et des salaires, nous assurons le dernier kilomètre : la connexion avec le personnel de nettoyage et les clients finaux eux-mêmes. Ces contacts sont souvent très ponctuels, par téléphone, par courrier, par Whatsapp, etc.
Grâce au lien étroit avec CheQpoint, nous avons réussi à créer une application dans laquelle le planning est transmis à l’aide-ménagère pratiquement en temps réel, tout comme les changements de dernière minute. Si l’on ajoute à cela la possibilité de confirmer les prestations dans l’application par l’aide ménagère et par le client, on aboutit à un système fermé dans lequel les changements et les prestations effectives sont traités rapidement, ce qui est bénéfique pour la rémunération.
Cela laisse également de la place à la communication occasionnelle, qu’il s’agisse d’informer les employés de ce qui se passe au sein de l’entreprise ou d’assurer le suivi des déclarations de maladie et des demandes de congé.
Lorsque le client a, lui aussi, la possibilité d’installer l’application, la communication triangulaire entre le consultant, l’aide ménagère et le client privé s’en voit également facilitée. Et cela offre un avantage certain, notamment une fois que l’on commence à utiliser les fonctionnalités de traduction de l’application.
Cela semble aussi un peu plus compliqué. La mise en œuvre prend-elle donc un peu plus de temps ?
Tout se passe en fait très bien. Nous n’en sommes désormais plus à notre coup d’essai, et le facteur retardant est davantage lié au processus de changement au sein de la société de titres-services qu’à l’aspect technique. Parfois, il arrive même que quelques jours suffisent pour préparer le projet.
Et, fort heureusement, nous avons déjà une grande expérience en la matière et nous sommes même en mesure de guider le client dans le processus de changement lui-même.
Vous trouverez ici plus d’informations sur Alundi.